Sergueï Paradjanov, le rebelle
2003 • 52 min
Cinéaste arménien et géorgien de Tbilissi (Géorgie), mort en Juillet 1990, Paradjanov est considéré comme l’un des grands cinéastes contemporains. Il laisse une œuvre inachevée mais essentielle pour l’histoire du cinéma russe et soviétique car très originale et représentative de la richesse ethnique des peuples caucasiens.
Réalisé dans sa demeure étrange, atelier et splendide capharnaüm, mais aussi sur le tournage de son dernier film Achik Kérib, au Musée Paradjanov d’Erevan, à Paris comme à Tbilissi, ce portrait d’un homme meurtri mais farouchement libre s’attache aussi aux talents parallèles du cinéaste (peintre, décorateur, styliste…).
Avec les témoignages de : Sergueï Paradjanov, Sofiko Tchiaourelli, Edouard Chevardnadzé, Sarkis, Yuri Metchitov, Jean Radvanyi, Pierre Bergé, Zaven Sargissian.
Production
Les Films du Horla
CNC
CinéCinéma auteur
Auteur-Réalisateur
Patrick CAZALS
Image
Jacques MALNOU
Philippe DORISON
Montage
Marie-Agnès BLUM
Son
Pierre SAUNIER
Mixage
Eric LESACHET
Film disponible en Béta numérique, 16mm et DCP Cinéma.
Diffusion
- CinéCinéma depuis le 1er Mars 2004
Festivals
- FIPA 2004
- Année de l’Arménie 2007
Georgian-Armenian filmmaker who was born in Tbilissi (Georgia) and died in July 1990, Paradjanov is considered as one of the greatest contemporary film makers.
He leaves an unfinished but essential work for Soviet and Russian film history. His work reflects the ethnic wealth of the Caucasian people. This film was shot at his strange residence, both workshop and capharnaüm, on the set of his last film Ashik Kerib, in Erevan’s Paradjanov museum, in Paris and Tbilissi.
This portrait of a wounded but fiercely independent artist deals too with his various talents (painter, decorator, designer…).
Among those interviewed : Sergueï Paradjanov, Sofiko Tchiaourelli, Edouard Chevardnadzé, Sarkis, Pierre Bergé, Jean Radvanyi, Youri Mechitov, Zaven Sargzyan.
« …Un collage documentaire foisonnant et intense, digne des compositions picturales du cinéaste Géorgien, roi de la récupération des matières ( poupées, dentelles, photos) aux heures sombres de sa vie… »
« …Portrait chaleureux du cinéaste amoureux des objets, le documentaire esquisse plein de pistes, n’impose rien, évoque des mondes oubliés comme le Tbilissi des années 20, propose des leçons de cinéma en toute légèreté… »
« Le réalisateur laisse sa caméra s’enivrer :
son film sur Paradjanov la faconde de l’Arménien de Tbilissi… »
« … Paradjanov, filmé chez lui en Géorgie. On a du mal à y croire. Et pourtant c’est bien lui ! C’est pendant le tournage de son dernier film, Achik Kérib, que l’équipe de Patrick Cazals l’a rencontré et aussi chez lui, dans sa maison capharnaüm du quartier arménien de Tbilissi. C’est une grande première… »
